Categories Afrique, Blog, République Démocratique du Congo

Vers la reconnaissance légale des APAC en République Démocratique du Congo

First published on 10/05/2014, and last updated on 03/05/2018

Le REPALEF, plateforme des réseaux et organisations des peuples autochtones qui œuvre pour une gestion durable des écosystèmes en République Démocratique du Congo, a organisé un atelier national de réflexion et de planification à Kinshasa, les 11 et 12 septembre 2014, qui constituait la dernière étape d’un projet visant la recherche de reconnaissance légale pour les APAC en RDC, appuyé par le Consortium APAC et le PNUD GEF-SGP.

L’atelier a permis de discuter des nouveaux textes de Loi récemment instaurés en RDC, notamment la Loi sur la Conservation de la nature et le Décret de la Primature sur les Concessions forestières aux communautés locales, ainsi que le processus d’engagement de la réforme foncière à venir. L’atelier a ainsi permis de dégager différentes options appropriées et efficaces de processus à mettre en application afin de sécuriser la conservation de la nature, des modes de vie durables et des droits collectifs des peuples autochtones et des communautés locales qui découleraient de la reconnaissance officielle/ légale des APAC.

La participation et l’engagement de différents ministères au cours de cet atelier, notamment les Ministères de l’environnement, des affaires foncières, ainsi que de l’Institut Congolais en charge des Aires protégées (ICCN), ont été fortement remarqués et témoignent d’une dynamique en marche en RDC pour la reconnaissance des capacités locales de conservation de la nature, particulièrement celles des peuples autochtones vivant en forêt.

Les prochaines étapes consisteront à (i) comprendre dans les détails et soutenir les principales options légales identifiées pour la reconnaissance légale des APAC en RDC ; (ii) poursuivre le processus d’identification, de documentation et de cartographie des APAC dans différentes provinces ; (iii) diffuser l’information sur les APAC à travers plusieurs moyens (télévision, radio, documentation écrite, visites d’échange) ; et (iv)  mettre en place un réseau d’APAC dans le pays ainsi qu’un programme national d’appui à ce réseau.