First published on 08/19/2025, and last updated on 08/27/2025


Rapport annuel 2024 du Consortium APAC
Renforcer les territoires de vie. Parcours collectifs d’autodétermination et de solidarité
En 2024, le Consortium APAC a engagé la première année de son Plan stratégique 2024-2028, en fondant ses actions sur les priorités autodéterminées des Peuples Autochtones et des Communautés Locales. Cette année a marqué un engagement renouvelé en faveur de la régionalisation, de la solidarité et de la transformation, façonné par les réalités des territoires de vie et guidé par le leadership des protecteurs et des gardiens de ces territoires.
Dans toutes les régions, les communautés se sont engagées dans des processus de renforcement autonome, de revitalisation de la gouvernance traditionnelle, de promotion des économies locales fondées sur le bien-être et de défense de leurs terres et de leurs eaux face aux menaces existantes. Les assemblées régionales ont constitué des espaces essentiels de collaboration et de coordination politique, tandis que les mécanismes de réponse rapide et de solidarité ont assuré un soutien flexible d’urgence.
Cette année a également été marquée par une transition significative. Des postes clés en termes de leadership ont évolué au sein du secrétariat et du conseil, et plusieurs personnes en poste depuis longtemps ont mis fin à leurs fonctions officielles après des années de service dévoué. De nouveaux membres ont rejoint l’équipe, avec une énergie et des compétences nouvelles, notamment en matière de politique, de coordination d’événements et de finances, contribuant ainsi à la croissance du Consortium, dans le respect de ses valeurs.
Photo de couverture: Consortium APAC 2024
La désignation d’entités géographiques dans ce document n’implique aucune opinion sur le statut juridique d’un pays, d’un territoire ou d’une zone, ni sur ses autorités ou ses frontières.

Message du coordinateur mondial
L’année 2024 a marqué un tournant dans l’histoire du Consortium APAC. Alors que nous nous engagions dans la première année de notre Plan stratégique 2024-2028, nos membres et membres d’honneur ont renforcé leur engagement envers les priorités autodéterminées des Peuples Autochtones et des Communautés Locales, protecteurs et gardiens des territoires de vie à travers les continents et les cultures.
Ce rapport retrace l’histoire d’un mouvement en marche. Des réponses solidaires urgentes aux assemblées régionales qui ont réuni des centaines de leaders communautaires, en passant par le plaidoyer mené par nos membres lors de la COP16 de la CDB et le renforcement interne de notre secrétariat et de nos systèmes de gouvernance, 2024 a été une année de réflexion et de concrétisation.
Nous avons connu des transitions au sein de notre direction, de nos équipes et de notre gouvernance, mais nous en sommes ressortis avec plus de force et de liens entre nous. L’esprit de solidarité et d’affirmation culturelle a imprégné chaque rassemblement, chaque campagne et chaque échange.
C’est avec humilité et détermination que nous vous présentons ce compte rendu de nos efforts communs pour protéger et renforcer les territoires de vie. Nous remercions toutes les personnes qui ont parcouru ce chemin avec nous : membres, membres d’honneur, coordinations régionales, équipes, alliés et partenaires. Nous nous réjouissons de continuer ce travail collectif en 2025 et au-delà.
Ali Razmkhah

2024 en chiffres
Membres

19
nouvelles organisations membres
acceptées

244
organisations membres
dans 75 pays

484
membres d’honneur

12
équipes de coordination régionale
Actions

3
actions de solidarité majeures
soutenues en Inde, au Chili et en République démocratique du Congo (RDC)

7
financements redistribués,
versés par le biais de mécanismes de solidarité (150 000 dollars américains au total)
Publications

6
newsletters
publiées en 3 langues

2
publications stratégiques
et outils de connaissance publiés
Evènements

plus de
50
événements
soutenus à l’échelle internationale et régionale

35
événements parallèles
et plusieurs séances d’information lors de la COP16 de la CDB

1
réunion en personne
des organes du Consortium APAC

Plan stratégique (2024-2028) : un cycle de soutien axé sur l’autodétermination
Approuvé fin 2023 et lancé en 2024, notre plan stratégique s’articule autour de quatre buts interdépendants qui reflètent notre mission et nos valeurs fondamentales. Chaque but soutient et renforce les autres buts, formant ainsi un cycle dynamique de consolidation mutuelle, où l’autodétermination est au cœur.
But 1 : Autodétermination
Diverses formes de solidarité et de soutien garantissent les priorités autodéterminées et les processus de renforcement autonome des Peuples Autochtones et Communautés Locales pour le bien-être des territoires de vie.
En 2024, ce soutien a pris de nombreuses formes : facilitation des processus communautaires, organisation d’assemblées régionales et nationales, facilitation des échanges de connaissances, mobilisation de réponses solidaires rapides et fourniture d’un financement flexible fondé sur la confiance. Dans toutes les régions, le travail a été guidé par les priorités réelles des communautés elles-mêmes, et non par des priorités externes.
Résumé des résultats
7
financements solidaires
ont été mobilisés pour des actions urgentes
6
assemblées régionales ou sous-régionales
ont été organisées dans quatre méga-régions
4
réseaux nationaux
ont mené des processus de planification communautaire ou de renforcement autonome (Madagascar, Chili, Colombie, Philippines)
4
échanges d’apprentissage entre communautés
ont été animés par des pôles régionaux (biodiversité agricole, conservation marine, leadership féminin, pastoralisme)
12
équipes de coordination régionales
ont été soutenues dans la mise en œuvre d’actions
plus de
100
dirigeants et représentants communautaires
ont été directement impliqués dans des échanges entre communautés
Les assemblées communautaires renforcent la cohésion. Un financement basé sur la confiance est essentiel. La coordination régionale n’est pas une option supplémentaire, mais une infrastructure essentielle à la solidarité et à l’autodétermination. Lorsque les équipes régionales disposent de ressources suffisantes, les résultats sont transformateurs. Le lien entre les assemblées, la solidarité et la clarté politique est apparu clairement dans toutes les régions.
But 2 : Reconnaissance et droits
La reconnaissance appropriée des territoires de vie et le respect, la protection et la réalisation des droits de leurs protecteurs
En 2024, nous avons soutenu le développement des initiatives de documentation menées par les communautés, renforcé notre présence dans les processus politiques et amplifié la voix des communautés gardiennes et protectrices des territoires de vie. Ces efforts ont permis de consolider les bases nécessaires pour une reconnaissance fondée sur les valeurs, les systèmes de gouvernance et les visions du monde définis par les communautés.

Données probantes et documentation pour la reconnaissance
En 2024, dans toutes les régions, les communautés ont mené des processus de recherche et de documentation en vue d’obtenir une reconnaissance appropriée et pour défendre leurs droits. Ces démarches ont été conçues de manière à refléter les systèmes de gouvernance autochtones et les épistémologies locales, afin de garantir que leurs voix soient entendues et que leurs perspectives soient reconnues, respectées et valorisées.
Reconnaissance juridique et politique
En 2024, nous avons contribué à des progrès significatifs au niveau des cadres juridiques nationaux et du plaidoyer politique et des progrès ont pu être réalisés dans un certain nombre de pays, notamment le Chili, la Colombie, le Brésil, l’Inde, le Cameroun, le Gabon, la RCA, la RDC, le Sénégal et les Philippines.


Communications stratégiques et changement de discours
Tout au long de l’année 2024, nos efforts en matière de communication se sont concentrés sur la diffusion des récits communautaires ancrés dans les traditions orales, la résistance et l’affirmation culturelle.
Justice linguistique et accès
L’un des facteurs clés pour atteindre le deuxième objectif en 2024 a été notre engagement en faveur de l’équité linguistique. L’équipe linguistique du Consortium a travaillé à différents niveaux pour favoriser l’accès, l’exactitude et l’autonomie. La justice linguistique a permis aux gardiens de s’exprimer, d’être compris et d’élaborer des stratégies collectives par-delà les frontières.


Participation aux processus politiques internationaux
En 2024, le Consortium APAC a accompagné les Peuples Autochtones et les Communautés Locales dans les arènes politiques, garantissant que les communautés gardiennes et protectrices et leurs territoires de vie soient activement représentés dans la gouvernance de la biodiversité et au-delà.
Bien que des progrès significatifs aient été réalisés en 2024, de façon générale, la reconnaissance des territoires de vie reste inégale et contestée. Les avancées juridiques au Chili et au Sénégal, l’inclusion croissante des territoires de vie dans les cadres de la CDB et l’adoption du SB8j marquent des progrès importants. Cependant, ces étapes cruciales ne marquent pas l’aboutissement des luttes ; elles impliquent un engagement plus profond et plus soutenu.
En dépit des obstacles, l’année écoulée est venue réaffirmer qu’une participation constante et un travail politique coordonné peuvent donner des résultats substantiels. La collecte de données factuelles par les communautés, le plaidoyer multilingue et la solidarité stratégique redéfinissent ce que peut signifier la reconnaissance mondiale lorsqu’elle est ancrée dans la gouvernance, la culture et l’autonomie.
But 3 : Influence
Influencer les acteurs externes et leurs pratiques en faveur d’un soutien approprié aux priorités autodéterminées des territoires de vie et leurs gardiens
Obtenir la reconnaissance et les droits est essentiel, mais cela ne suffit pas. Une véritable transformation implique un changement systémique dans la manière dont les acteurs externes interagissent avec les Peuples Autochtones et les Communautés Locales. En 2024, le Consortium APAC s’est attaché à catalyser ce changement, à remettre en question les modèles extractifs, à lutter contre le tokénisme et à codévelopper des normes fondées sur les droits et des partenariats éthiques.
Dans notre plaidoyer, nous avons ciblé les structures profondes de la conservation, du développement et de la philanthropie. En interne, nous avons élaboré des alternatives fondées sur la solidarité et la mobilisation de fonds alignés sur nos valeurs. Cette double approche repose sur un principe simple : un changement durable ne peut se produire que lorsque ce sont les communautés gardiennes des territoires de vie qui façonnent les systèmes et les relations, à travers leur leadership, leurs connaissances et leurs priorités.

Principes fondamentaux en matière de droits humains à l’intention des organisations privées de conservation et des bailleurs de fonds
En collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et d’autres partenaires, nous avons apporté une contribution substantielle à l’élaboration et à la promotion des Principes fondamentaux en matière de droits humains à l’intention des organisations privées de conservation et des bailleurs de fonds.
Alliances stratégiques pour un changement systémique
Tout au long de l’année 2024, le Consortium APAC a joué un rôle actif dans les forums mondiaux. Des sessions préparatoires, des dialogues régionaux et la coordination stratégique avec des organisations alliées ont soutenu ces engagements.

En 2024, notre influence s’est mesurée non pas en termes de visibilité, mais en termes de transformation. Grâce à des alliances stratégiques, à des partenariats fondés sur des valeurs communes et à la promotion des Principes fondamentaux en matière de droits humains à l’intention des organisations privées de conservation et des bailleurs de fonds, nous avons contribué à changer la manière dont les acteurs externes interagissent avec les territoires de vie. Les modèles de financement directs, flexibles et basés sur la confiance ont gagné du terrain, et notre plaidoyer a fait face au tokénisme avec des stratégies menées par les communautés. Bien que certains espaces restent extractifs ou symboliques, notre approche a mis l’accent sur un changement systémique, où le leadership, les connaissances et les priorités des gardiens des territoires de vie façonnent les relations et les pratiques.
But 4 : Notre organisation
Consolider la structure qui porte la vision
En 2024, première année de notre nouveau plan stratégique, nous avons posé les bases d’une structure institutionnelle interne plus saine et plus cohérente. Nous avons renforcé la collaboration interne, clarifié les rôles et les pratiques de gouvernance et avons accueilli les changements comme un chemin nécessaire vers la résilience.

Évolution de la gouvernance et implication du conseil
La composition du conseil, du conseil des sages et du comité exécutif (ExCo) a été modifiée, de même que la nature et la portée de leur engagement. Bien que les réunions officielles n’aient souvent pas atteint le quorum requis, la participation informelle s’est accrue à travers des réunions mensuelles conjointes entre le conseil et le secrétariat, des contributions écrites et des groupes de travail. Les membres du conseil ont assumé un nombre croissant de rôles opérationnels et représentatifs, en particulier dans le cadre du processus de changement organisationnel, des discussions stratégiques avec les alliés et du travail de plaidoyer.
Renforcement du secrétariat et des systèmes internes
Des consultants dotés d’une expertise internationale ont été recrutés au sein du secrétariat en 2024, notamment de nouvelles personnes en charge de la coordination des politiques, de la défense des territoires de vie, des finances, du soutien interne lié aux ressources humaines et aux opérations, ainsi que pour la logistique événementielle. Ces changements ont permis de bâtir un secrétariat plus structuré, régionalement diversifié et solidaire.

Régionalisation et implication des membres
- Douze équipes de coordination régionale ont mené des efforts soutenus en Amérique latine, en Afrique et en Asie, en coordonnant les financements directs et les plans de travail régionaux.
- Une réunion de trois jours en Colombie a rassemblé le conseil, le secrétariat et le conseil des sages pour réfléchir autour des buts stratégiques et les harmoniser.
- Dix-neuf nouvelles organisations ont été accueillies lors du premier cycle d’adhésions de 2024. Le deuxième cycle d’adhésions a été reporté à 2025 en raison des capacités réduites, du fait de la réunion en personne et la COP16. Les candidatures ultérieures ont été reportées au premier cycle de 2025.
- Nous avons apporté des améliorations continues aux plateformes d’implication des membres et dans le soutien pour les assemblées régionales et les points focaux.
- Plus de 230 participants, et notamment des représentants de plus de 80 organisations membres, des membres d’honneur et des membres du secrétariat ont participé à la 20ème Assemblée générale.

Bien-être et culture interne
En 2024, l’accent a été mis sur le leadership partagé, la décentralisation des rôles et la flexibilité des modes de travail dans toute l’organisation. Il y a eu tout un travail préparatoire pour une meilleure définition des rôles et des responsabilités au sein du conseil, du secrétariat et des équipes régionales, afin de poser les bases pour une meilleure coordination et plus de transparence. Des espaces ont été créés pour accueillir les retours d’expérience pendant les retraites et appels inter-régionaux, afin de partager les frustrations, besoins et aspirations, façonnant ainsi une culture interne empreinte de bienveillance, plus alignée sur nos valeurs.

Nous en sommes encore aux prémices du développement d’une structure institutionnelle interne en phase avec notre vision externe, mais la direction à suivre est claire. Une organisation adaptative, décentralisée et profondément axée sur les relations est non seulement possible, mais elle est déjà en train de voir le jour.
« La santé organisationnelle n’est pas une préoccupation secondaire. C’est ce qui nous permet de servir les territoires de vie avec intégrité et cohérence » .
— Équipe de soutien interne

Processus de changement organisationnel : poser les bases d’un renouvellement structurel
En 2024, le Consortium APAC a amorcé le début d’un processus de changement organisationnel soigneusement facilité et essentiel pour aligner nos structures institutionnelles internes avec les principes de décentralisation, de leadership collectif et de durabilité.
Domaines d’action prioritaires
Le processus de changement s’est concentré sur cinq dimensions étroitement liées :

Structures et rôles de gouvernance : clarifier les fonctions, la composition et les relations entre le conseil, le comité exécutif, le secrétariat et le conseil des sages.

Coordination et communication interne : améliorer la fonctionnalité inter-équipes, la fréquence des réunions et la clarté des rôles.

Régionalisation : renforcer les équipes de coordination régionales, les modèles de financements redistribués et les points focaux régionaux.

Ressources humaines : garantir le bien-être, des responsabilités claires et des systèmes de contrats solidaires.

Pratiques de partenariat et de collecte de fonds : élaborer des principes et des lignes directrices pour aligner la mobilisation de ressources avec nos valeurs.
« Il s’agit de bâtir une structure interne en adéquation avec notre vision, pas juste dans la forme, mais dans la fonction, les valeurs et les relations » .
— Comité de changement organisationnel

Santé et transparence financières
Aperçu des recettes et des dépenses
En 2024, le Consortium APAC a géré un revenu total de 1 653 316 USD et engagé des dépenses totales de 1 616 374 USD, la majeure partie des fonds étant consacrée aux activités programmatiques, au soutien régional et aux opérations du secrétariat.
Principales dépenses (USD)
801,800
pour la mise en œuvre des programmes (activités principales, coordination régionale, soutien aux membres, événements et services de conseil).
544,325
pour les frais du secrétariat, les contrats et les ressources humaines.
128,401
pour les déplacements, l’hébergement, l’interprétation et l’organisation de réunions (notamment l’assemblée générale et les assemblées régionales).
141,848
pour la communication, les logiciels, les systèmes financiers et d’autres opérations principales.
Ces chiffres reflètent notre investissement conséquent dans la régionalisation, la coordination multilingue et la facilitation de la solidarité internationale comme locale. Les coûts opérationnels et de fonctionnement se sont maintenus à un niveau raisonnable, l’accent ayant été mis sur la réalisation d’un impact collectif.
Principaux financements et partenariats avec les bailleurs de fonds
Nous avons renforcé nos relations avec nos bailleurs de fonds de longue date et accueilli de nouveaux soutiens, notamment :





Un soutien renouvelé ou continu de la part de la fondation Oak, la fondation Packard, Synchronicity Earth et du fond Tikva Grassroots Empowerment.

Un nouveau financement de la fondation Hans Wilsdorf.

• Un soutien et une collaboration continus avec SwedBio, et notamment un financement pour le plaidoyer politique et le travail de communication.
Le Consortium APAC a également engagé des dialogues stratégiques avec des réseaux de philanthropie afin de plaider pour un soutien de base flexible, un financement direct pour les Peuples Autochtones et les Communautés Locales, ainsi qu’une redevabilité dans le financement de la conservation à grande échelle.
Cette évolution du paysage financier n’est pas qu’une question de durabilité, il s’agit aussi d’intégrité. Les fonds que nous mobilisons ne sont pas seulement opérationnels, ce sont des outils de solidarité et de transformation qui permettent aux communautés que nous accompagnons de poursuivre leur propre voie.

Ce qui est à venir
Avancer en gardant la flamme vive

Régionalisation
approfondir la régionalisation en apportant un soutien plus substantiel aux équipes régionales et aux réseaux nationaux, en mettant en place des modèles de financement adaptés et en favorisant les échanges interrégionaux.

Changement organisationnel
faire avancer le processus de changement organisationnel, notamment en réformant les processus décisionnels, les systèmes de gestion du personnel et les rôles des conseils, et en améliorant les canaux de communication.

Financement
obtenir un financement pluriannuel basé sur la confiance, élargir le soutien direct aux communautés et clarifier les protocoles internes de partenariat.

Leadership
investir dans le leadership des jeunes et le leadership intergénérationnel, en particulier dans les domaines de la documentation, du plaidoyer et de la défense du territoire.
En 2025, nous invitons nos membres, partenaires, alliés et bailleurs de fonds à cheminer avec nous, avec encore plus de courage, de cohérence et d’attention. Ensemble, nous continuerons à renforcer les territoires de vie et le leadership de leurs gardiens, à travers les récits, la gouvernance, la résistance, la guérison et la joie.

La solidarité ne relève pas de la charité, mais d’une lutte et d’une responsabilité communes.
