Notre vision
« Un monde où les territoires de vie et leurs protecteurs autochtones et communautaires prospèrent grâce à l’autodétermination, à la conservation de la diversité biologique et culturelle et au bien-être de tous les êtres vivants. »
~Vision 2020 du Consortium APAC
Photo: ICCA Consortium
A l’occasion de la Conférence des parties à la CDB (octobre 2010), un grand nombre d’organisations et de personnes ont eu la chance de se rencontrer, de discuter et de développer ensemble des idées sur les APAC. A la fin de l’atelier de Shirakawa, les participants se sont livrés à un exercice de vision à 10 ans pour les APAC (à partir de maintenant jusqu’en 2020). Juste après, ils ont examiné des initiatives pratiques à court et moyen termes pouvant aider à atteindre cette vision.
La vision présentée ci-dessous a été éditée et compilée tout en maintenant les redondances afin de conserver l’atmosphère des discussions où les paroles se sont librement ajoutées les unes aux autres.
L’exercice de vision pour le Consortium APAC a examine plusieurs niveaux interconnectés :
- les connaissances et la prise de conscience des individus et des groupes
- la société civile concernée par les APAC
- les gouvernements étatiques et législation nationales
- les organisations et les politiques internationales
- le Consortium APAC lui-même
La vision pour les connaissances et la prise de conscience des individus et des groupes en 2020
- Les APAC rétablissent l’espoir, elles sont réussies, elles « font la preuve de la conservation » et aident à maintenir la diversité bio-culturelle dans le monde
- Les APAC provoquent une prise de conscience mondiale que la conservation fait partie de la vie quotidienne des communautés du monde entier et qu’un changement global est nécessaire, tout en incorporant les traditions
- Au-delà des questions de conservation, les APAC sont perçues comme liées à la vie et aux questions dynamiques de la gouvernance améliorée, la résilience, la restauration, l’adaptation et l’atténuation des changements climatiques ; elles affirment et encouragent le respect des droits humains et des peuples autochtones et soutiennent la diversité culturelle…
- Les APAC illustrent « la gouvernance dans la nature » plutôt que la « gouvernance de la nature »
- Les APAC font parties d’un nouveau regain d’intérêts pour les biens communs, les ressources de propriété commune et les institutions sociales pour leur gouvernance
- Intimement liés aux APAC, d’autres concepts prennent une place centrale dans le travail environnemental : 1. les biens communs ; 2. la diversité bio-culturelle ; 3. a nature vis-à-vis les droits humains et les droits des peuples autochtones
- Les APAC font partie du langage quotidien ; elles transmettent le sens du développement endogène, dépendantes de ressources internes et pas seulement extérieures
- Les gens s’engagent à promouvoir la justice environnementale aux niveaux local, national et global et à travailler sur / améliorer le concept de Terre mère
- De nouvelles morales émergent, reposant sur des liens Occident/Nord/Sud, sur l’intégration des sciences, sur le sens du sacré et sur la compréhension interculturelle de la nature
- Le terme « APAC » n’est pas important…il pourrait même être reformulé comme « APAC et TAC » – afin de souligner les différences entre aires et territoires, ce qui est crucial pour de nombreux peuples autochtones— ou sous la forme d’autres concepts restant à imaginer.
A vision for civil society concerned with ICCAs in 2020
- Les peuples autochtones (PA) et les communautés locales (CL) affirment et soutiennent fermement la signification et la valeur des APAC, en particulier en relation à leurs modes de vie, leur culture, leur identité, leur spiritualité et leurs plans pour le futur
- Le langage, les connaissances et les pratiques relatives aux APAC sont renouvelées et renforcées comme une composante normale de la vie des peuples autochtones et des communautés locales
- Les visions et les visions du monde des différentes communautés et cultures sont mis en lumière et respectées, tout comme leurs besoins et leurs luttes
- Les PA et les CL manifestent et mobilisent leurs propres capacités pour gouverner et gérer les APAC et sites naturels sacrés (SNS)
- D’ici 2020, au moins 25% des APAC dans le monde sont restaurées écologiquement et socialement pour atteindre une situation équitable et durable
- L’engagement des femmes dans les processus de prise de décision des APAC est significativement amélioré en vue d’une pleine parité avec les hommes
- La gouvernance et la gestion des ressources naturelles par les communautés mobiles sont reconnues et soutenues par les gouvernements étatiques ; les décisions et le contrôle sont effectivement entre les mains des communautés mobiles
- La gouvernance locale est renforcée et le droit coutumier y tient une place centrale
- De nombreuses APAC sont sous propriété légale de PA et CL
- La majorité des aires protégées gérées par les Etats qui se ont été crée par superposition sur des APAC préexistantes a été retournée à leurs propriétaires/ gestionnaires originels ; ces aires protégées sont maintenant gouvernées en tant qu’APAC avec un soutien extérieur, si nécessaire pour faire face à des nouveaux défis
- Des visites d’échanges, d’apprentissage réciproque et des ateliers facilitent les discussions poussées et le partage d’information entre les communautés gestionnaires des APAC et la société civile au sens large
- Une variété de forums aident à améliorer la prise de conscience que les PA et les CL ont des compétences efficaces pour assurer la gouvernance efficace et la gestion des aires protégées ; cela est communiqué aux/ reconnus par les gouvernements, les gestionnaires d’aires protégées et les organisations de conservation et de développement
- Les communautés sont conscientes et lucides à propos des valeurs concernant la conservation de la biodiversité; à partir de la conscience de ces valeurs, elles planifient et agissent avec efficacité
- Les communautés sont maintenant les acteurs qui encouragent les discussions sur les aires protégées
- Les partisans de la conservation utilisent de moins en moins les instruments juridiques, les armes et les clôtures et trouvent de plus en plus d’appui de la part des communautés sur le terrain
- Les communautés sont actives dans la conservation avec l’appui de leurs propres anciens et chefs ; leur propre vision intègre les formes traditionnelles de gouvernance/ gouvernement mais également leur spiritualité et leurs valeurs éthiques
- Les expressions artistiques, littéraires et musicales des communautés liées aux APAC sont documentées, protégées, préservées et transmises de générations en générations
- Des modes de vie adéquates et significatifs sont développés par et pour les membres des communautés, en particulier les jeunes, afin d’améliorer et de soutenir les APAC
- Les savoirs traditionnels sont transmis aux jeunes qui ce les approprient de manière vivante et active
- Des jeunes des deux gendres se préparent à gouverner les APAC et à gérer les crises et problèmes, notamment les changements climatiques
- Une communication plus cohérente, un respect réciproque et des liens existent entre les sciences occidentales et les savoirs écologiques traditionnels
- les PA et CL débattent et agissent pour l’auto-détermination, la « bonne gouvernance » locale, l’autonomie et la souveraineté ; les APAC sont plus fortes qu’aujourd’hui et sur le chemin de se renforcer encore plus…
- Tous les changements mentionnés, y compris un partage efficace des pouvoirs, émanent des PA et CL elles-mêmes, qui gèrent l’information et s’engagent dans de vastes consultations et dialogues afin de développer des propositions consensuelles ; de nombreux leaders des PA et CL siègent dans les délégations aux Nations-Unies ; ils guident un vaste changement dans le paradigme dominant du développement afin qu’il s’inscrive plus dans la nature et dans la diversité culturelle
La vision pour les gouvernements étatiques et les politiques nationales en 2020
- Après toutes ces années de luttes…les droits et responsabilités des peuples autochtones et des communautés locales de gérer et gouverner leurs territoires, aires et ressources naturelles sont pleinement reconnus et bénéficient d’une protection solide par les systèmes juridiques étatiques
- De nombreuses APAC sont « socialement rétablies» dans leur propre forme de gouvernance communautaire, et parfois surmontant même les obstacles liés à la propriété de la terre et à son enregistrement (cadastres).
- Dans plusieurs pays, il y a même des progrès allant même plus loin : les APAC sont les phares d’un paradigme alternatif de développement ; sont sources de jurisprudence bio-culturelle où la légalité correspond à la légitimité, et où les principes dominants sont revitalisés par la base
- Les APAC sont socialement, politiquement et économiquement intégrées dans les processus de développement nationaux ; elles sont considérées comme des moyens cruciaux pour promouvoir l’équité et la durabilité
- Les APAC peuvent être reconnues juridiquement comme des aires protégées mais cela n’entrave pas les droits ou l’autonomie de leurs gestionnaires : les PA et CL, qui décident en dernier ressort s’ils doivent être formellement inclus dans les systèmes nationaux d’aires protégées
- La reconnaissance juridique et le respect sont conférés aux communautés mobiles, et en particulier à leurs territoires, leurs structures sociales, leurs institutions de gouvernance, leurs savoirs traditionnels et leurs droits communs
- Les réseaux d’APAC sont reconnus juridiquement et intégrés par les gouvernements étatiques, y compris les territoires sous la gouvernance directe des pasteurs-nomades
- La plupart des aires protégées où la gouvernance par l’Etat, la gouvernance partagée ou la gouvernance privée ont été imposées à l’origine sur les APAC, sont retournées à leurs gardiens originels et de nouveau administrés comme APAC (avec un soutien, si nécessaire, pour gérer les nouveaux défis)
- Les politiques et législations sont en place pour la « restauration socio-écologique » des APAC qui ont été perturbées ou accaparées pour diverses raisons
- Les APAC font parties intégrantes des politiques et programmes holistes du paysage terrestre et marins (elles prennent soin de leurs alentours et, en retour, en tirent des bénéfices)
- Les gouvernements nationaux sont d’accord pour appuyer les réseaux nationaux d’APAC en association avec le Consortium APAC et le Registre APAC ; ils leurs fournissent des ressources appropriées pour les protéger contre les incitations et subventions pernicieuses
- De plus en plus de personnes s’engagent ouvertement à prendre la responsabilité de gérer leurs APAC (« prendre soin de leur pays ») alors que le Registre APAC et d’autres mécanismes réussissent à faire passer le message ; les contributions des PA et CL sont bien reconnues, comprises et valorisées
- La sécurité de l’eau est prise en compte
- Les initiatives de sensibilisation et de réseaux ont lieu sur une base pays-par-pays afin de partager les connaissances traditionnelles sur la gestion durable des ressources, puis portées au niveau international
- L’auto-gouvernance et la « bonne gouvernance » locale sont reconnues comme cruciales pour les PA et les CL, notamment pour leurs langues et cosmovisions ; des accords clairs sont développés avec les agences de gestion d’aires protégées et d’autres organes en vue de la gouvernance directe ou, si approprié, la gouvernance partagée des terres et des ressources naturelles
- Le mouvement APAC a aidé à transformer les gouvernements étatiques, allant bien au-delà de la reconnaissance de quelques droits locaux : en reconnaissant les territoires conservés par les peuples autochtones et les communautés locales, les Etats reconnaissent les bio-cultures et acceptent une diminution de leur souveraineté en ce qui concerne la souveraineté mondiale (ex : le régime international des droits de l’homme) et la souveraineté locale (ex : les APAC)
Une vision pour les organisations et politiques internationales en 2020
- Un réseau large, diversifié et exhaustif d’APAC existe au niveau global, avec des membres qui respectent et soutiennent réciproquement leurs droits culturels, politiques, spirituels et sociaux et encouragent une acceptation globale des principes d’utilisation durable et de conservation
- Ce réseau global travaille pour la santé et le bien-être des peuples et de la planète ; c’est un réseau du bas vers le haut, légitime, basé sur la confiance et bien respecté – une communauté globale polycentrique dédiée à l’équité et à la durabilité
- Les APAC sont fortement liées de manière « horizontale » et elles sont liées « verticalement » à la communauté scientifique, aux décideurs et au public, sur la base du respect et de la réciprocité
- Les PA jouent un rôle encore plus central dans les contextes multinationaux et en ce qui concerne la conservation
- La valorisation des savoirs traditionnels sur les ressources, les pratiques et les institutions n’ont plus besoin de défense ni d’une attention particulière lors de la rédaction des documents des réunions internationales ; c’est un concept central des politiques
- Il y a une meilleure communication générale car les décideurs utilisent le langage de communautés humaines réelles, à la place des seuls termes techniques
- Il est devenu généralement clair que, si les PA et les CL qui gouvernent les APAC ont le pouvoir d’agir, ils peuvent obtenir bien plus que la conservation environnementale…les APAC sont donc comprises aussi en tant qu’approches efficaces pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques
- Une meilleure collaboration sur les APAC est atteinte à travers les initiatives comme l’ABS (Accès et Partage des Bénéfices de la Biodiversité) et REDD (Réduction des Emissions dues à la Déforestation et Dégradation des Terres), avec de secteurs autres que l’environnement (ex : le commerce), et en relation avec d’autres conventions que la CDB
- La prise de conscience, le renforcement des capacités et les programmes de soutien aux APAC sont au cœur des actions des organisations intergouvernementales et des ONG nationales et internationales en charge de conservation, de développement et du respect des droits humains
- les APAC sont socialement, politiquement et économiquement reconnues au niveau mondial et le mouvement des PA et CL a pris une place prépondérante dans l’arène politique mondiale (approche du bas vers le haut pour la conservation et les modes de vie)
- Pour atteindre sa propre vision (ex: les décisions de la CdP 10 et le plan stratégique), la communauté internationale reconnait qu’elle a besoin d’une meilleure reconnaissance du rôle des PA et CL dans la gouvernance et la gestion des ressources naturelles, soulignant l’usage durable coutumier de la biodiversité et le fait que les APAC jouent un rôle central pour la conservation
- Les aires protégées ne sont plus « présumées » être gérées par les Etats ou être des zones d’exclusion de la vie humaine et il est bien connu qu’elles peuvent bénéficier d’une variété de types de gouvernance : le Congrès mondial des parcs en 2014 a été déterminant pour réaffirmer, démontrer et promouvoir cette nouvelle perception et approche en conformité avec les politiques de la CDB et de l’UICN
- Il existe un mécanisme global de financement exclusivement dédié aux projets de la société civile et aux initiatives relatives à l’environnement
- Avec la reconnaissance appropriée des contributions et rôles des PA et CL pour la conservation, les objectifs de la CDB adoptés en 2010 sont en fait atteints avant et au-delà des attentes !
- Le multilatéralisme est renforcé, tous les pays ont approuvé la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones (DNUDPA ) et signé la CBD ; la relation entre les diverses nations, les aires protégées (y compris transfrontières), les APAC et la conservation dans le paysage est clarifiée, renforcée et explicitée dans la pratique
- Les droits des peuples, comme décrit dans la DNUDPA, sont appliqués et respectés
- Les pays et les peuples développent et signent également une « Déclaration des Nations Unies pour le droit des communautés locales »
- les APAC sont comprises et largement considérées comme un outil/instrument pour la reconnaissance des droits et en fait nécessaires pour que la DNUDPA et d’autres instruments soient intégralement respectés / appliqués ; c’est également clair que les APAC doivent être également respectée dans les aires protégées reconnues par les Etats
- Les droits aux territoires sont respectés ainsi que les peuples autochtones et les communautés locales eux-mêmes et leurs relations sacrées à ces territoires ; les déclarations décrivant de telles relations sont officiellement adoptées dans le Programme de travail sur les aires protégées de la CDB; la gouvernance autochtones est respectée et soutenue car sa relation avec la survie humaine est mieux comprise.
La vision pour le Consortium APAC en 2020
- Par rapport au monde:
- Le Consortium a eu un rôle déterminant pour exprimer clairement et encourager la naissance réelle de la vision multi-niveau décrite ci-dessus, et pour placer les APAC fermement dans l’agenda politique de la conservation, du développement et des droits humains aux niveaux international et national
- Le Consortium a joué un rôle déterminant pour entraîner une compréhension claire des APAC y compris leur relation aux droits humains et droits des peuples autochtones, en particulier le droit à l’auto-détermination, leur liens avec les modes de vie à travers l’utilisation durable, leur ancrage vital dans la culture, leur relation avec les sites naturels sacrés (SNS) et l’identité locale (ex : l’identité des peuples, « intégrité écologique », etc.), leur insertion dans un paysage terrestre et marin plus large (satoyama/ satoumi) et leur rôle afin de répondre aux changements globaux (ex : résilience locale, action pour atténuer et s’adapter aux changements climatiques, etc.)
- Le Consortium a aidé à identifier une diversité de types d’APAC, les options et opportunités pour leur reconnaissance et soutien, ainsi que les possibles écueils et dangers inhérents à de tels processus
- Le Consortium a été proactif pour encourager les analyses participatives des questions, menaces et opportunités relatives aux APAC ainsi que les actions concrètes pour leur reconnaissance et soutien
- Le Consortium a appuyé une diversité d’approches à ces actions et a construit des alliances avec les mouvements sociaux (ex : peuples autochtones, peuples autochtones mobiles, pêcheurs artisanaux, mouvements pour la souveraineté alimentaire, les paysans ou les droits des femmes, gardiens de la biodiversité agricole, communautés religieuses) dans un esprit de collaboration et de compréhension mutuelle
- Le Consortium a également développé des partenariats forts avec les organisations internationales notamment, le FEM PNUD, le PNUE WCMC, le secrétariat de la CDB, le FPNUQA, le MEDPA, les rapporteurs pertinents des NU et le programme global des aires protégées de l’UICN
- Le Consortium a établi des liens avec des divers groupes de chercheurs, provenant d’institutions du monde entier qui se sont engagés dans une recherche participative solide avec les communautés et les partenaires de la société civile, en se penchant en particulier sur l’évaluation des coûts et bénéfices des APAC
- Le Consortium a aidé à créer des liens directs du global au niveau le plus local à la fois dans l’analyse et l’action, respectant leur diversité de rythmes et concepts mais en encourageant une prise de conscience et un apprentissage réciproques
- le Consortium a aidé les PA et les CL à décrire de façon détaillée leurs droits liés à la gouvernance des APAC ; il a aidé les PA et les CL à renforcer leur capacité pour défendre leurs droits (ex : développement des organes de gouvernance juridiquement reconnu au niveau des APAC, des fédérations nationales d’APAC, des universités de base pour les leaders territoriaux orientées fortement vers l’inter-culturalité), à identifier les menaces gênantes et de générer des formes appropriées de soutien pour protéger les APAC.
- De manière interne:
- Le Consortium est une institution « inclusive », engageant une vaste gamme d’organisations et d’individus et leurs différentes capacités
- Le Consortium a clarifié ses propres opérations en tant qu’association comportant de nombreuses organisations différentes avec quelques buts et valeurs communes
- La diversité des langues, cultures, histoires, visions du monde, et systèmes de valeurs est ce qui rend les APAC si vives et importantes ; cette diversité est une grande source de force mais aussi de faiblesse lorsqu’il s’agit d’essayer de construire des alliances aux niveaux national et global ; le Consortium a trouvé un moyen d’être efficace tout en en restant respectueux de sa riche et fondamentale diversité interne ;
- Dans le cadre de ce qui précède, le Consortium a encouragé une variété de possibilités pour des échanges et apprentissages réciproques et utilisé une diversité de mécanismes de sensibilisation aux niveaux local, national et global (ex : sites web, publications, mini-vidéos, groupes sociaux, Wikipédia)
- Le Consortium a reconnu que les concepts et terminologie ont besoin de refléter la richesse et la diversité des compréhensions des peuples les plus concernés par les APAC ; dans ce sens, les concepts et terminologies peuvent être multiples, et peuvent évoluer tout au long de leur utilisation ; le Consortium accompagne une telle multiplicité et évolution au lieu d’être protecteur de concepts puristes ou de terminologie unique
- Le Consortium a travaillé avec et à travers ses membres, ayant les pieds sur terre dans tout les pays où sont les membres actifs du Consortium
- Le Consortium a créé une diversité d’opportunité pour des branches/ assemblées régionales (ex : forums APAC africain ou en Amérique latine), et a encouragé des analyses régionales spécifiques et des réponses aux opportunités et menaces auxquelles font face les APAC incluant des actions du Secrétariat de la CDB et autres
- Le Consortium a pris en compte de manière juste les représentations des différentes communautés constitutives dans sa propre gouvernance (ex : les membres de différentes régions, équilibre gendre, PA bien représentés)
- Le Consortium a établi un conseil des anciens agissant comme « conseillers clés » pour sa stratégie générale ainsi qu’en tant qu’aides/médiateurs au fil du temps
First published on 07/30/2015, and last updated on 08/27/2024