First published on 01/28/2019, and last updated on 07/04/2019
Les pratiques Bioculturelles à Imegdale, entre ingéniosité ancestrale et innovation des communautés actuelles.
Dans le cadre du projet de soutien stratégique aux aires et territoires du patrimoine communautaire (APAC) au Maroc, pour la conservation de la diversité bio-culturelle, le Programme de Microfinancements du Fond Mondial pour l’Environnement du PNUD au Maroc a réalisé cette vidéo sur la localité d’Imegdale. Situé dans le sud du Maroc, le territoire Imegdale se trouve dans le Haut Atlas occidental. Plus vieille section de la chaîne montagneuse, le Haut Atlas possède une grande variété d’atouts naturels et culturels, qui constituent un paysage et un écosystème uniques et d’une importance toute particulière.
Les Amazighes sont les seuls habitants d’Imegdale – des communautés autochtones des montagnes composées de 1 156 foyers et 5 467 habitants, dont 2 722 femmes et réparties dans 28 petits villages.
Réglementées par le droit coutumier, leurs pratiques traditionnelles de conservation permettent la régénération écologique et favorisent un certain équilibre du milieu. Parmi celles-ci, l’Azayn – la fermeture des champs pendant la période de maturation des fruits ; le Tagdalt – la fermeture de terres privées jusqu’à la fin des cycles de développement de la végétation et l’interdiction d’accès aux Agdals (principalement des pâturages) ainsi qu’aux Azibs (pâturages) durant trois mois au printemps.
Contact: M. Hassan Rankou, Directeur de MBLA, l’association marocaine de la biodiversité et des moyens de subsistance