First published on 10/31/2023
Par Xaviera Elorza, Coordinatrice administrative, Consortium APAC
Le Comité des adhésions du Consortium APAC a le plaisir de vous présenter ses nouveaux Membres et Membres d’Honneur ! Les organisations et les personnes suivantes ont rejoint le Consortium lors de l’analyse des Membres/l’appel à candidatures et nominations du début de l’année 2023. À la lumière de notre processus de réflexion organisationnelle, de révision et de planification stratégique en cours, l’Assemblée générale 2023 a décidé de n’organiser qu’un seul appel à candidatures et nominations cette année (au lieu de deux) et de suspendre temporairement l’examen des demandes d’adhésion de nouveaux Membres et des nominations de Membres d’Honneur jusqu’au début de l’année prochaine.
NOUVEAUX MEMBRES
Huit nouveaux Membres provenant du Myanmar, du Cameroun (2), de l’Inde, du Mexique (2), du Pakistan et du Viêt Nam.
Organisations, fédérations, réseaux et mouvements de Peuples Autochtones et de communautés locales
Le Tenasserim River and Indigenous Peoples Network (Réseau des Peuples Autochtones et du fleuve Tenasserim, TRIPNET) a été créé en 2014 dans le but de mettre en place des institutions communautaires solides pour la gestion des ressources naturelles et qui engagent pleinement les Peuples Autochtones du Myanmar dans le développement durable de leurs communautés. Le TripNet donne notamment aux populations locales les moyens de gérer efficacement leurs ressources naturelles et promeut la participation des Peuples Autochtones aux processus décisionnels. Grâce à ses liens étroits avec les communautés dépendantes de la forêt dans la région de Tanintharyi, l’organisation peut travailler dans des zones reculées auxquelles d’autres n’ont pas accès. Parmi ses réalisations les plus importantes, le TripNet a apporté son soutien pour la cartographie et la formalisation de la gestion communautaire de la forêt coutumière de Kamoethway, tout en se coordonnant avec les communautés et les organisations autochtones de tout le Myanmar par le biais du réseau ICCA-NEWS et de All Burma Indigenous Peoples Alliance (Alliance des peuples autochtones de Birmanie, ABIPA) pour plaider en faveur des droits des Peuples Autochtones.
Recommandé par Amalia Maling, Membre d’Honneur du Consortium APAC et Coordinatrice régionale pour l’Asie du Sud-Est (Secrétariat)
TRIPNET et RKIPN au pied d’un grand arbre
© TRIP NET
Activités de cartographie
© OKANI
L’association OKANI est une organisation de Peuples Autochtones basée à Bertoua, au Cameroun. Créée en 2006, elle œuvre pour la promotion des droits humains et juridiques, pour la représentation, pour l’autonomie économique, pour l’amélioration des conditions de vie et pour la sécurisation et la valorisation des terres et des territoires des peuples forestiers du pays, en particulier des communautés Baka et Bagyéli. OKANI a une grande expérience dans le plaidoyer en faveur des droits des Peuples Autochtones ainsi que dans la gestion de projets communautaires, y compris la génération de revenus, la cartographie et la vidéo participative.
Van Gujjar Tribal Yuva Sangathan (VGTYS) est un collectif de jeunes locaux appartenant à la communauté pastorale semi-nomade Van Gujjar de l’Himalaya, résidant à l’intérieur et aux alentours des parcs nationaux de Corbett et de Rajaji, en Inde. L’objectif de ce collectif est d’œuvrer à la restauration écologique de leurs territoires de vie et de renforcer les pratiques culturelles, les moyens de subsistance et la gouvernance autonome coutumière de leur Peuple, en impliquant davantage les femmes et les jeunes.
Recommandé par Neema Pathak-Broome, Membre d’Honneur du Consortium APAC et Coordinatrice régionale pour l’Asie du Sud.
Communauté en migration
© VGTYS
La récolte des huître
© Boca de Camichín
La Comunidad de Boca de Camichín est une communauté locale qui se reconnaît comme un territoire de vie marin et côtier situé dans la réserve de biosphère Marismas Nacionales Nayarit au Mexique. Depuis plus de 15 ans, la communauté est profondément investie dans la défense du territoire et de ses droits par l’intermédiaire de ses propres institutions décisionnelles légitimes et représentatives. L’activité ostréicole exceptionnelle a contribué à la conservation de l’écosystème et aux moyens de subsistance de la population. La communauté fait également partie de la coordination régionale des Peuples Autochtones et des communautés locales pour la défense du fleuve San Pedro et de son patrimoine bioculturel.
Recommandée par Nuiwari A.C., Membre du Consortium APAC
La Comunidad Indígena de Jasmín del Coquito est une communauté locale autochtone qui se reconnaît comme un territoire de vie et qui est engagée dans la récupération de son patrimoine bioculturel et dans la coordination nécessaire pour y parvenir. Située dans l’état de Nayarit, au Mexique, elle est composée de personnes d’origine Nayeri (Cora) et Wixarika (Huichol) qui se reconnaissent comme des Peuples Autochtones ayant leur propre identité, culture, coutumes et territoire. Grâce à ses institutions de gouvernance autonome, dirigées par des autorités agraires et civiles traditionnelles, la communauté s’oppose depuis plus de 15 ans au « développement » extractiviste en défendant son territoire ainsi que les sites sacrés et les moyens de subsistance qui en dépendent. Dans la région, la communauté a été un membre actif de l’Assemblée permanente pour la défense du fleuve San Pedro et de ses territoires.
Recommandée par Nuiwari A.C., Membre du Consortium APAC
Production alimentaire communautaire
© Jasmín del Coquito
Organisations de la société civile et organisations non gouvernementales, réseaux à composition mixte et instituts de recherche non gouvernementaux œuvrant principalement aux niveaux local, national et/ou régional
Le Center for Nature Conservation and Development (Centre pour la conservation de la nature et le développement, CNCD) est une organisation locale et nationale à but non lucratif créée en 2008 au Cameroun. Sa mission est de sensibiliser les Peuples Autochtones et le gouvernement aux dangers des activités humaines non contrôlées sur l’environnement, dans le but de préserver les territoires autochtones, la gouvernance locale et la diversité culturelle. Son travail se concentre sur le lobbying et le plaidoyer, l’information ainsi que l’autonomisation et le renforcement des capacités des communautés, en particulier au sein des écosystèmes terrestres, aquatiques et forestiers de la région du sud-ouest du pays.
Recommandé par Samuel Nnah Ndobe, Membre d’Honneur du Consortium APAC
© Karim Khan Saka
Le Shimshal Nature Trust (SNT) est une organisation communautaire à but non lucratif qui opère dans le village de Shimshal, dans le district de Hunza, dans la province pakistanaise de Gilgit-Baltistan. Sa mission est de protéger les terres et les ressources héréditaires de la communauté de Shimshal grâce à un cadre juridique et à des activités de développement respectueuses de l’environnement. Elle a également pour mission de promouvoir la culture locale et le savoir autochtone auprès de la population locale et extérieure par le biais de l’éducation, tout en veillant à ce que la faune et les humains coexistent dans l’écorégion de la steppe alpine du Karakoram et du plateau tibétain occidental, l’une des régions alpines les plus importantes en termes de biodiversité dans le pays.
Recommandé conjointement par Marc Foggin, Membre d’Honneur du Consortium APAC, et par Plateau Perspectives, Membre
Le Center of highland natural resources governance research (Centre de recherche sur la gouvernance des ressources naturelles des hauts plateaux, CEGORN) est une ONG locale à but non lucratif, établie en 2015 au Viêt Nam, qui travaille dans le secteur de la protection de l’environnement, de la gestion des ressources naturelles, de la conservation de la biodiversité et du développement durable. Cette ONG a de l’expérience dans le développement des minorités ethniques, dans la création d’alliances et de partenariats, dans les moyens de subsistance résilients, dans la gestion communautaire des forêts et des ressources naturelles et dans le plaidoyer politique pour le développement de la législation sur la gestion des ressources naturelles, du niveau local au niveau central. Le CEGORN est également l’organisation coordinatrice de la Forest Land Alliance (Alliance des terres forestières, FORLAND) qui œuvre à l’amélioration de la gouvernance forestière et foncière et à la sécurisation des droits fonciers des petits exploitants. Elle y parvient en renforçant les capacités du Langur Villager Conservation Group (groupe villageois de conservation des langurs) dans le district de Tuyen Hoa et en ayant établi 21 groupes de conservation dirigés par des agricultrices et agriculteurs pour les soutenir dans le suivi de la biodiversité du parc national de Phong Nha – Ke Bang, dans la province de Quang Binh.
Recommandé par PanNature, Membre du
Consortium APAC
Les villageois locaux vivent en harmonie avec la nature dans une APAC—territoire de vie © CEGORN
NOUVEAUX MEMBRES D'HONNEUR
Huit nouveaux Membres d’Honneur (dont quatre femmes) au niveau mondial (3), au Zimbabwe, en Afrique du Sud (2), en Italie et en Inde.
Jasmin Upton (nominée par Jessica Stewart, Membre d’Honneur du Consortium APAC) gère le Registre mondial des APAC au Centre mondial pour le suivi de la conservation (PNUE-WCMC) du Programme pour l’environnement des Nations Unies. Elle travaille actuellement avec les Membres du Consortium APAC, les partenaires nationaux et les personnes gardiennes des territoires de vie pour fournir des statistiques et des analyses sur les APAC du monde entier. Son rôle clé est de promouvoir la reconnaissance de la conservation menée par les communautés et les Peuples Autochtones en aidant les personnes gardiennes des APAC à soumettre des données sur leurs territoires pour les intégrer à la base de données de l’initiative Protected Planet (Planète protégée), qui rassemble des informations sur les aires protégées et conservées dans le monde et permet de suivre les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs environnementaux internationaux.
© Jasmin Upton
Khumbulani Maphosa (à droite) anime une discussion avec des leaders de communautés rurales
© Khumbulani Maphosa
Khumbulani Maphosa (nominé par la Dre Grazia Borrini-Feyerabend, membre du Conseil des sages du Consortium APAC) est le Directeur du Matabeleland Institute for Human Rights (Institut Matabeleland pour les droits humains, MIHR), une organisation de défense des droits des Peuples Autochtones qui fait progresser la protection et la promotion des droits humains par le biais d’une approche intégrée fondée sur les droits, la responsabilité et les moyens de subsistance intégrés. Il est titulaire d’une maîtrise en science de la politique publique et de la gestion du développement (2022) et poursuit actuellement un doctorat en études du développement. Avec 15 ans d’expérience, il est défenseur des droits humains ainsi qu’animateur et mobilisateur communautaire sur le développement communautaire, sur les approches fondées sur les droits humains, sur la résistance civile non violente et sur le plaidoyer. Il est du Peuple Ndebele. Il a lancé des campagnes et un mouvement social non violent national et régional pour protéger les droits fonciers des communautés autochtones Ndebele, Tonga, Nambya et Shangaani touchées par les évictions et les déplacements induits par le développement au Zimbabwe.
Lucy Claridge (nominée par Holly Jonas, Coordinatrice internationale, Secretariat du Consortium APAC) possède une expertise exceptionnelle en matière de recherche, de conseil et de représentation juridiques, de contentieux et de rédaction universitaire sur les Peuples Autochtones et les APAC aux niveaux national et international, avec une attention particulière sur l’Afrique subsaharienne. Elle est actuellement directrice exécutive de l’International Lawyers Project (Projet des avocats internationaux, ILP) et présidente du conseil d’administration de Rainforest Foundation UK. Avant de rejoindre l’ILP, elle était conseillère principale et directrice du Centre de réponse juridique stratégique du Forest Peoples Programme (Membre du Consortium APAC), où elle a plaidé et défendu des questions relatives aux droits humains devant des instances internationales, régionales et nationales. En tant que directrice des litiges stratégiques à Amnesty International et Directrice juridique au Minority Rights Group International (Groupe international des droits des minorités), elle s’est concentrée sur les litiges stratégiques, sur le plaidoyer et sur le renforcement des capacités afin d’améliorer l’accès à la justice pour les minorités et les communautés autochtones dans le monde entier. Parmi ses dossiers les plus importants, citons ACHPR vs Kenya (l’affaire historique des Ogiek contre le Kenya devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples) et la mise en œuvre de la décision Endorois de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. L’Ogiek Peoples Development Programme et l’Endorois Welfare Council sont tous deux Membres du Consortium APAC.
© Lucy Claridge
© Pooven Moodley
Pooven Moodley (nominé par Holly Jonas, Coordinatrice internationale, Secretariat du Consortium APAC) est un avocat spécialisé dans les droits humains et de l’environnement et un militant pour la justice sociale d’origine tamoule. Il a grandi en Afrique du Sud et vit actuellement dans la communauté de Grabouw, dans la province du Cap. Il a participé à de nombreuses luttes dans le monde entier, en commençant par la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud à l’âge de 14 ans. Il est actuellement membre du Conseil mondial du Consortium APAC en tant que représentant thématique pour la défense des territoires de vie, travaillant avec les défenseuses et défenseurs de l’environnement et des terres. Il est également membre du Conseil d’administration de Digital Democracy (Démocratie digitale), qui soutient les communautés autochtones et leurs territoires à l’aide de la technologie et de 2018 à la mi-2023, directeur exécutif de Natural Justice (Membre du Consortium APAC), une association d’avocats œuvrant pour les communautés et l’environnement. Avant de rejoindre Natural Justice, il a été directeur national associé d’Oxfam Grande-Bretagne en Afrique du Sud et directeur international des campagnes pour ActionAid International. Avec d’autres militants, il a récemment mené avec succès la campagne visant à stopper l’accord nucléaire proposé par l’Afrique du Sud avec la Russie. Il travaille en étroite collaboration avec les communautés et les défenseuses et défenseurs des terres aux niveaux international, panafricain et local, principalement en Afrique australe, en Afrique de l’Est et en Afrique de l’Ouest.
Stephanie Brittain (nominée par Ameyali Ramos, Membre d’Honneur du Consortium APAC) est une scientifique interdisciplinaire spécialisée dans la conservation dont la carrière s’est déroulée dans le secteur tertiaire, le plaidoyer et le monde universitaire. Le cœur de son travail a consisté à aider les personnes chercheuses et praticiennes de la conservation à adopter une approche fondée sur les droits et à faire en sorte que les voix et les connaissances des Peuples Autochtones et des communautés locales jouent un rôle central dans les politiques et les pratiques de conservation. Elle a élaboré du matériel pratique et des conseils pour renforcer les capacités des organisations communautaires qui souhaitent effectuer le suivi des ressources naturelles de leur territoire dans l’objectif de réduire au maximum le recours à un soutien extérieur. Elle a aussi créé du matériel pour aider les acteurs de la conservation à élaborer, en collaboration avec les communautés locales, des projets qui sont pertinents et désirés au niveau local et qui ciblent la véritable cause des dommages environnementaux. Elle soutient actuellement la conception de programmes connexes dans les territoires de Peuples Autochtones au Kenya et au Viêt Nam, dans le but de renforcer leurs revendications historiques sur les terres en tant que gestionnaires efficaces de l’environnement. Elle collabore également avec le Forest Peoples Programme (Membre du Consortium APAC) dans le cadre d’un projet visant à intégrer et à renforcer les contributions des Peuples Autochtones et des communautés locales dans tous les aspects du cadre mondial pour la biodiversité pour l’après-2020.
© Stephanie Brittain
© Thomas Nkuna
Thomas Nkuna (nominé par Sutej Hugu, Coordinateur interrégional, Secretariat du Consortium APAC) est le président de la Nibela Small-Scale Fishers Cooperative (Coopérative des pêcheurs artisanaux de Nibela), une organisation regroupant des communautés de pêcheurs de quatre provinces côtières d’Afrique du Sud. Né dans la province de la Nation Zouloue de l’ancien Natal (KwaZulu-Natal) dans une famille de pêcheurs, il a été élevé dans la culture et la tradition zouloues et a appris dès son plus jeune âge à préserver et à protéger l’océan et ses espèces. À l’instar d’autres jeunes de son âge, il était déjà considéré, dans son adolescence, comme un pêcheur à part entière, capable de nourrir sa famille immédiate et d’autres personnes qui n’avaient pas les moyens d’acheter du poisson. Les pêcheurs de la Coopérative entretiennent des relations étroites avec le Masifundise Development Trust, The Green Connection, Social Justice et de nombreuses autres organisations environnementales, ce qui leur permet de tisser des liens au-delà de l’Afrique du Sud, vers les niveaux régional, provincial et national.
Matteo Sposato (nominé par Marco Bassi, Représentant régional pour l’Europe, Conseil du Consortium APAC) est un économiste écologique qui s’intéresse vivement à la compréhension des systèmes socio-écologiques, à la nécessité de veiller à ce que les problèmes environnementaux internationaux soient traités au niveau local d’une manière qui soit également équitable et inclusive, et à la remise en question de la manière dont les questions environnementales sont intégrées dans le processus décisionnel. Fort d’une expérience en matière de recherche et de conseil entre le Royaume-Uni et l’Italie, il a étudié certains cas italiens d’acquisition de terres à grande échelle en Afrique (Éthiopie, Sénégal, Mozambique) et en Europe de l’Est (Roumanie) sous l’angle de l’accaparement des terres. Il a également effectué un travail de terrain en Afrique du Sud pour comprendre certains aspects de la gouvernance d’une réserve naturelle appartenant à la communauté sur les terres ancestrales du Peuple Zoulou ainsi que les points de vue et les expériences liés aux programmes de restauration des tourbières en Écosse. Il souhaite contribuer à des impacts positifs en utilisant les principes directeurs de la justice environnementale, d’une gouvernance équitable des biens communs environnementaux, de la décommodification de la nature et d’une société post-croissance.
© Matteo Sposato
© Purnima Upadhyay
Purnima Upadhyay (nominée par Neema Pathak Broome, Coordinatrice régionale pour l’Asie du Sud, Secretariat du Consortium APAC) est membre fondatrice de KHOJ, une organisation basée dans le district d’Amravati, dans le Maharashtra en Inde. Cette organisation travaille avec les communautés autochtones et s’engage activement dans les efforts de conservation menés par les communautés, en particulier au sein de la réserve de tigres du Melghat. Purnima a réalisé un travail remarquable notamment sur la mise en œuvre de lois telles que la loi sur les droits forestiers et la loi sur l’extension du Panchâyat aux zones répertoriées (Provisions of the Panchayat (Extension to the Scheduled Areas) Act, PESA) pour soutenir l’autonomisation des communautés locales en matière de conservation. Cela a abouti à la fédération de plusieurs Gram Sabhas (communautés villageoises) qui récoltent de manière durable des produits forestiers mineurs pour leur subsistance, tout en conservant leurs forêts et en restaurant les zones appauvries pour les transformer en habitats pour la faune et la flore sauvages.
The 2019 General Assembly, Udaipur, India (c) ICCA Consortium