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Bienvenue aux nouveaux Membres et Membres d’Honneur du Consortium APAC

 

Par Alison Powell, Coordinatrice administrative, Consortium APAC

Le Comité d’adhésion du Consortium APAC est heureux d’annoncer que la période de révision du premier groupe de demandes d’adhésion au Consortium APAC et de nominations de Membres d’Honneur de l’année 2022 a pris fin. Aucune objection n’a été faite à ces candidatures et nominations dans le temps réglementaire de 30 jours. Les organisations et les personnes suivantes ont donc rejoint le Consortium en tant que nouveaux Membres et Membres d’Honneur.

 

 

NOUVEAUX MEMBRES

Organisations, fédérations, réseaux et mouvements de Peuples Autochtones et de communautés locales

Le Sendenyu Community Biodiversity and Wildlife Conservation Committee (Comité communautaire de Sendenyu pour la conservation de la biodiversité et de la faune) est composé de membres de la tribu Rengma Naga du village de Sendenyu, dans le district de Kohima, en Inde. Le conseil du village a créé le Comité en 2001 et l’a habilité à gérer les activités de conservation sur 22 hectares où des règles strictes concernant la chasse et l’utilisation des ressources sont appliquées. Le Comité a eu recours à la plantation d’arbres fruitiers pour attirer les oiseaux, à la clôture de certaines zones vulnérables et à la pose de panneaux indiquant les règles et règlements du sanctuaire. De plus, il surveille régulièrement l’aire protégée.

© Sendenyu Community Biodiversity and Wildlife Conservation Committee

Organisations de la société civile, organisations non gouvernementales, réseaux à composition mixte et institutions de recherche non gouvernementales œuvrant principalement aux niveaux local, national et/ou régional

Action Pour le Développement Durable (ACDD) est une organisation camerounaise à but non lucratif,apolitique, et dont la mission est d’impliquer les jeunes dans le processus de développement durable. Plus spécifiquement, elle travaille sur la promotion et la protection des droits des communautés autochtones et locales, l’accompagnement des femmes dans le développement d’activités génératrices de revenus, la conservation de la biodiversité et le soutien à la valorisation des produits forestiers non ligneux. Actuellement, ACDD aide la communauté autochtone Bagyeli à obtenir des droits territoriaux légaux au Cameroun.

Visite de sensibilisation © ACDD

Rassemblement de membres de l’ASAPAC/BF pour une tournée d’éco-surveillance dans la forêt sacrée de Kalwaka.
© ASAPAC/BF

L’Association des Aires et territoires du patrimoine Autochtone et Communautaire – Burkina Faso (ASAPAC/BF) est une association burkinabé dédiée aux aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire. Elle fait office de réseau national des APAC et travaille directement avec les communautés locales pour la reconnaissance légale des APAC, le droit des communautés locales à prendre les décisions relatives à leurs APAC ainsi que pour la gouvernance inclusive et la documentation des APAC au Burkina Faso. Chaque communauté membre s’organise pour la conservation et le développement de son APAC et est impliquée à tous les niveaux de l’association. En septembre 2021, l’association a co-organisé la première assemblée nationale au Burkina Faso avec NATUDEV, Membre du Consortium APAC.

Le Centre for Environmental and Minority Policy Studies (Centre d’études des politiques relatives à l’environnement et aux minorités, CEMiPoS) vise à soutenir et à renforcer l’autonomie des Peuples Autochtones et des autres minorités au Japon, particulièrement le Peuple Autochtone Aïnou de Ainu Mosir/Hokkaido. En tant que seul centre de recherche anglophone travaillant spécifiquement sur les droits des Aïnous, le CEMiPoS rassemble des activistes, des universitaires et des artistes au niveau mondial. Le centre travaille dans une optique internationale afin de mettre les questions relatives aux Aïnous à l’ordre du jour mondial, de trouver des alliés et de contribuer aux luttes de libération autochtone ailleurs dans le monde. En août 2021, le CEMiPOS a contribué à l’échange solidaire du Consortium APAC sur la décolonisation autochtone et l’autodétermination durable, qui s’est tenu dans le cadre de la Journée internationale des Peuples Autochtones de 2021.

Le rituel kamuycepnomi inclut un saké traditionnel fait maison appelé tonoto, que l’on peut voir dans le pot sur la photo. © CEMiPoS

© CSIPN

Le Center for Support of Indigenous Peoples of the North (Centre de soutien aux Peuples Autochtones du Nord, CSIPN) vise à fournir des services d’éducation, d’information, de soutien juridique et de conseil aux Peuples Autochtones du nord de la Russie, de la Sibérie et de l’Extrême-Orient, y compris de la région circumpolaire/arctique. Son objectif ultime est d’assurer la pérennité des Peuples Autochtones en les impliquant directement dans les questions de développement et de garantir leur participation aux processus décisionnels et politiques aux niveaux national, régional et local.

Indigenous Movement for Peace Advancement & Conflict Transformation (Mouvement autochtone pour la progression de la paix et la transformation des conflits, IMPACT) est une organisation à but non lucratif du Kenya, fondée en 2002 par des chefs Maasai Il Laikipiak et enregistrée en tant que fiducie en 2003. Son travail s’est principalement concentré sur les Peuples Autochtones de Marsabit, Isiolo, Laikipia et Samburu. IMPACT a créé le Pastoralists Alliance for Resilience and Adaptation in Northern Rangelands (l’Alliance des bergers pastoralistes pour la résilience et l’adaptation dans les pâturages du nord), un réseau de plus de 20 organisations autochtones de la société civile, présent dans les pâturages du nord et du sud du Kenya. Par le biais de caravanes annuelles de chameaux et à travers la promotion de la paix et de la collaboration environnementales, IMPACT sensibilise également à la nécessité de protéger l’écosystème d’Ewaso Nyiro, qui fait vivre plus de 3,5 millions de personnes dans la région. IMPACT est l’une des neuf organisations autochtones et communautaires soutenues par l’initiative de conservation inclusive du FEM.

© IMPACT

© Kanan Derechos Humanos Asociación Civil

KANAN Derechos Humanos Asociación Civil (Association civile pour les droits humains KANAN) est une association civile à but non lucratif qui a débuté en 2020 et s’est légalement constituée en 2021 au Mexique. Sa mission est de défendre et de promouvoir les droits humains dans la péninsule du Yucatan par le biais de contentieux stratégiques, de formations et du renforcement des processus organisationnels des communautés locales. KANAN travaille avec des communautés locales autochtones et de pêcheurs pour la défense du territoire et des ressources naturelles en tant que droit humain.

MEMOLab (Laboratorio de Arqueología Biocultural [Laboratoire d’archéologie bioculturelle]) est un espace de recherche et de communication sur l’archéologie médiévale en Espagne. L’intérêt fondamental de MEMOLab est la reconnaissance des processus historiques en relation avec l’extraction et l’utilisation des ressources naturelles. MEMOLab utilise la documentation et la recherche, avec un impact social et environnemental direct sur les systèmes d’irrigation historiques et traditionnels, non seulement comme un exemple de restauration des socio-écosystèmes, mais aussi comme un outil d’intervention sociale. Le laboratoire soutient les communautés d’irrigation traditionnelles et historiques au niveau local par la promotion d’échanges et de mise en réseau aux niveaux régional, national et international. MEMOLab est également en train de créer une carte collaborative des systèmes d’irrigation historiques et traditionnels d’Andalousie : https://regadiohistorico.es/Creemos.

Restauration conjointe d’un canal d’irrigation traditionnel dans le village de Sorbas, Almería (sud-ouest de l’Espagne), par des bénévoles et la communauté locale. © MEMOLab

© NADA

La Nsombou Abalghe-Dzal Association (Association Nsombou Abalghe-Dzal, NADA) est une organisation à but non lucratif du Gabon qui défend les droits des communautés rurales gabonaises. L’association s’intéresse particulièrement à la sensibilisation et à la lutte pour les droits de la communauté Massaha, en plaidant pour la reconnaissance de leurs terres par le gouvernement gabonais comme une aire protégée communautaire, pour empêcher l’exploitation forestière dans leurs forêts sacrées. En janvier 2022, le Consortium APAC a publié une alerte et un communiqué de presse en solidarité avec la communauté Massaha.

Le Red de Patrimonio Biocultural (Réseau du patrimoine bioculturel) vise à faire connaître les contributions éthico-philosophiques, scientifiques, organisationnelles, technologiques et artistiques des Peuples Autochtones du Mexique. Le réseau se concentre sur la gestion de la biodiversité, de l’agro-diversité et de l’eau, avec plus de 10 ans de travail continu, réunissant des communautés locales et une équipe de conseillers et conseillères universitaires. Le réseau conseille également d’autres organisations de la société civile pour partager une opinion publique informée et des publications sur les questions du patrimoine bioculturel.

 Rencontre des communautés avec le projet d’écotourisme à José María Morelos, région Maya de Quintana Roo © Red de Patrimonio Biocultural

© REPSERAM

Le REPSERAM (Réseau d’ejidos producteurs de services environnementaux Ya’ax Sot’ Ot’ Yook’Ol Kaab, A.C.) concentre son travail sur le renforcement des capacités de gestion territoriale des terres communales (ou ejidos) dans la municipalité de José María Morelos, à Quintana Roo au Mexique. Le réseau a été créé en tant qu’association de la société civile en 2010 et est actuellement composée de 35 ejidos. Le REPSERAM se positionne comme un acteur social clé pour sauvegarder les moyens de subsistance durables, qui sont la base des ressources des ejidos et des identités culturelles. Le réseau se caractérise par son processus de prise de décision collective à travers des assemblées régionales qui s’organisent avec un conseil d’administration, un conseil consultatif et un organe technique opérationnel composé de jeunes de la région.

Talent Des Femmes Autochtones Rurales / Maharifa Ya Wa Mama Vijijini (MAARIFA) promeut l’autonomisation socio-économique des femmes autochtones et rurales du Nord-Kivu et du Sud-Kivu en République démocratique du Congo. L’organisation collabore avec des dirigeants autochtones et des législateurs pour modifier les normes et les codes fonciers afin d’améliorer l’accès des femmes à la terre, en mettant l’accent sur la protection et la préservation des écosystèmes. En outre, MAARIFA soutient les activités communautaires de lutte contre la déforestation et les changements climatiques grâce à des initiatives telles que l’agroforesterie communautaire. Elle encourage également la mise en place de camps médicaux communautaires, l’acquisition d’équipements permettant de diversifier les revenus et la création d’associations d’épargne et de crédit.

© MAARIFA

Plantation d’arbres © TNRF

Le Tanzania Natural Resource Forum (Forum sur les ressources naturelles de la Tanzanie, TNRF) est une organisation non gouvernementale de Tanzanie dont la mission est de rassembler diverses parties prenantes et d’améliorer leur communication et leur compréhension mutuelle. Le forum est composé de plus de 6 000 membres qui travaillent ensemble pour améliorer la gouvernance des ressources naturelles, afin de promouvoir des moyens de subsistance ruraux plus durables et de meilleurs résultats en matière de conservation. De 2018 à 2022, le TNRF a joué le rôle d’organisation partenaire nationale pour l’initiative mondiale de soutien aux APAC (GSI) avec le programme de microfinancement du FEM du PNUD, grâce auquel il a contribué à la création d’une base de données sur les APAC pour la Tanzanie et 25 projets avec des communautés et des organisations locales, dont plusieurs Membres du Consortium APAC. Voici une courte vidéo (en swahili) sur l’une de ces communautés dans la forêt d’Enguserosambu à Loliondo.

NOUVEAUX MEMBRES D'HONNEUR

Isis Alvarez est une biologiste colombienne, titulaire d’un Master environnement et gestion des ressources. Elle a travaillé pour la Coalition mondiale des forêts (GFC), notamment en tant que conseillère principale en matière de genre et coordinatrice de la campagne sur l’élevage non durable, de 2011 à 2021. Isis a été active dans différents processus environnementaux intergouvernementaux en tant que représentante de la société civile, plaidant pour les droits des communautés locales et des Peuples Autochtones, les droits des femmes et ceux des APAC, entre autres. Elle a été chargée de communication par intérim au cours des premières années du Consortium APAC et est restée une proche collaboratrice depuis 2011.

© Isis Alvarez

© Purnima Devi Barman

Purnima Devi Barman est une biologiste de la faune sauvage désormais mondialement connue sous le nom de « Sœur Cigogne », après avoir mené à l’un des plus grands succès en matière de conservation et réhabilité la grande cigogne adjuvante, persécutée et au bord de l’extinction, aujourd’hui reconnue comme un symbole d’identité nationale. Le succès de ce travail a été rendu possible grâce à la mobilisation des populations comme gardiennes de la grande cigogne adjuvante, ou Hargila en assamais. Purnima a consacré sa vie à changer le destin d’une espèce en voie de disparition, oubliée aux yeux du monde, en défendant les communautés locales et en donnant la parole à plus de 10 000 femmes rurales grâce à son soutien à un mouvement de femmes, l’« armée des Hargilas ». Purnima a été récompensée par plusieurs prix nationaux et internationaux, notamment le Prix de la biodiversité-Inde 2016 du PNUD et le Prix Whitley-2017.

Natalie Campbell est spécialiste des régimes fonciers et forestiers et travaille depuis près de dix ans à obtenir davantage de sécurité et de reconnaissance pour les droits fonciers des communautés locales et des Peuples Autochtones. Actuellement basée au Laos comme conseillère régionale sur les régimes fonciers coutumiers et le genre pour le projet de gouvernance foncière de la région du Mékong, elle travaille sur les complexes systèmes de propriété foncière dans un environnement naturel et politique en rapide évolution. Auparavant, Natalie a travaillé pour l’initiative Droits et ressources, sur la sécurisation de la propriété collective des forêts en Indonésie, en Inde, au Népal et ailleurs. Elle a également travaillé pour la Coalition internationale pour l’accès à la terre, le FIDA et Bioversity International. Elle est titulaire d’un Master en développement de l’Institut d’études du développement de l’Université du Sussex et s’est spécialisée sur les droits collectifs fonciers et forestiers dans la Loi indienne portant sur les droits forestiers. Ayant grandi en Inde, en Indonésie et aux États-Unis, Natalie est une citoyenne du monde tout en étant très proche des personnes avec lesquelles elle a vécu et travaillé.

Dans un verger de goyaves à Xiengkhouang, Lao PDR.
© Natalie Y. Campbell

© Barbara Ehringhaus

Barbara Ehringhaus est née en 1938 et a vécu et travaillé dans de nombreuses régions du monde, menant des recherches sociologiques et politiques ainsi que des activités d’éducation et d’organisation environnementales. Elle a participé à la cartographie des territoires autochtones et des conflits liés aux ressources (Université de Kassel, Allemagne) et, en 1987, a rejoint le Centre de documentation, de recherche et d’information des Peuples Autochtones (Docip), une ONG genevoise, où elle a oeuvré en tant qu’interprète bénévole et animé des sessions consacrées aux Peuples Autochtones à la Commission des droits de l’homme de l’ONU (aujourd’hui disparue), en particulier pendant les longues négociations sur la Déclaration des droits des Peuples Autochtones. Depuis 1986, elle est membre des commissions de l’UICN, participant à de nombreux ateliers et conférences régionales et mondiales. Plus récemment, elle s’est engagée dans la protection des Alpes en devenant Présidente de l’ONG trinationale ProMONT-BLANC, dont la mission est la conservation transfrontalière des sommets vulnérables des Alpes.

Ruchinilo Kemp est un autochtone membre de la tribu Rengma Naga et un professionnel du développement. Il a plus de sept ans d’expérience de travail auprès de communautés autochtones et rurales du Rajasthan et du Nagaland (Inde) notamment dans : la conservation et la gestion des forêts et des pâturages, le développement d’entreprises rurales pour améliorer les moyens de subsistance des populations, le renforcement des institutions communautaires pour la gestion des ressources communes, l’égalité des genres et la participation aux processus décisionnels. Il travaille actuellement avec le Conseil Rengma à l’élaboration d’une vision du développement communautaire pour la communauté Rengma Naga du Nagaland. Il est passionné par le concept d’entreprise sociale pour aborder la question clé de la conservation et des moyens de subsistance.

© Ruchinilo Kemp

Apoorva Kulkari with community member Shri Sukri Bommagowda of the Halakki tribe. © Apoorva Kulkari

Apoorva Kulkari est zoologiste. Elle est titulaire d’un Doctorat délivré par le India Centre for Sustainable Development (Centre indien pour le développement durable) de l’Université d’Oxford. Ses recherches se concentrent sur la documentation et la préservation des connaissances ethnobiologiques culturelles, écologiques, linguistiques et spirituelles des tribus Halakki, Vokkaliga et Siddi, en les intégrant dans les narratives principales sur la conservation et en leur facilitant l’accès à des moyens de subsistance durables, contribuant ainsi à l’actuel changement de paradigme dans le domaine de la conservation. Les études d’Apoorva contribuent à une gestion efficace de la conservation des animaux disperseurs de graines, en prenant en compte les connaissances écologiques, historiques et contemporaines, l’ethno-taxonomie, l’exploration des relations entre l’humain, la nature et la culture et les principaux facteurs qui influencent ces relations dans le paysage tropical en danger des Ghâts occidentaux en Inde.

Luisa Maffi est anthropologue, linguiste et l’une des pionnières dans le concept et le domaine de la diversité bioculturelle. En 1996, elle a cofondé Terralingua, une organisation internationale à but non lucratif qui encourage la compréhension de la diversité bioculturelle et soutient les Peuples Autochtones et les communautés locales en tant que gardiens de la diversité bioculturelle. Le travail de Terralingua inclut des projets sur le terrain, avec le Peuple Rarámuri au Mexique et les Premières Nations Saanich et Tsilhqot’in au Canada. L’organisation appuie les efforts de ces communautés pour réaffirmer leurs langues ancestrales, leurs cultures et leurs relations avec leurs terres et territoires. Entre autres livres, Luisa a coécrit Biocultural Diversity Conservation : A Global Sourcebook (Conservation de la diversité bioculturelle : un recueil international, 2010), qui décrit les approches bioculturelles de la conservation sur la base de l’analyse de 45 projets communautaires et dirigés par des communautés dans le monde entier. Le magazine Langscape de Terralingua publie des articles rédigés par et sur les communautés autochtones et locales du monde entier.

Luisa Maffi

©Hiroshi Maruyama

Hiroshi Maruyama est professeur émérite à l’Institut de technologie de Muroran au Japon. Ses recherches ont porté sur la lutte des habitants des zones rurales japonaises pour la justice sociale, l’autonomie locale et la durabilité lors des conflits avec les autorités sur l’exploitation des ressources naturelles. Depuis les années 2000, il mène des études de politiques autochtones comparées en Finlande et en Suède. En décembre 2016, il a fondé le Centre for Environmental and Minority Policy Studies (Centre d’études des politiques environnementales et autochtones, CEMiPOS) pour collaborer avec des chercheurs internationaux, des artistes et des militants autochtones en faveur de la décolonisation. Depuis lors, le CEMiPoS a publié des déclarations de solidarité, des articles et des soumissions à l’ONU, et a organisé des séminaires et des conférences internationales. Le centre a été accepté pour devenir Membre du Consortium APAC lors de ce premier cycle. En 2016, Hiroshi a reçu un doctorat honoris causa de l’Université d’Uppsala.

 Roberto May Caamal est membre autochtone de la communauté Pedro Moreno à Quintana Roo, au Mexique. Il est également ingénieur en systèmes de production agroécologique à l’Université interculturelle maya de Quintana Roo (UIMQROO) et titulaire d’une Licence en droit de l’Université interaméricaine pour le développement. Il possède une solide expérience de travail auprès des membres de l’association civile « Réseau de producteurs de services environnementaux » (REPSERAM, qui a été accepté en tant que Membre lors de ce premier cycle), située dans la municipalité de José María Morelos, Quintana Roo, Mexique. Son travail consiste à fournir des conseils juridiques sur des questions agraires, à rédiger des règlements internes et à mettre à jour la liste des membres du REPSERAM afin de renforcer la gouvernance des biens communs.

© Roberto May Caamal

© Ramya Nair

Ramya Nair a vécu et travaillé avec différents Peuples Autochtones en Inde pendant plus de trois ans, cherchant à comprendre leurs modes de vie, leurs interactions avec la nature et leurs croyances. Plus récemment, elle a dirigé un projet de recherche et de conservation en collaboration avec les autochtones Yimkhung Nagas dans l’État du Nagaland, le long de la frontière entre l’Inde et le Myanmar. Jusqu’à présent, le projet a consisté à mener des enquêtes écologiques pour documenter la biodiversité, des enquêtes anthropologiques pour comprendre les systèmes de connaissances autochtones et les relations des peuples avec la nature, à s’engager auprès des organes directeurs locaux tels que le conseil du village et l’union des étudiants, et à renforcer les capacités locales en matière de conservation grâce à des formations et des ateliers.

Stephen Nindi est le responsable principal de la recherche au Tanzania Wildlife Research Institute (Institut de recherche sur la faune sauvage de Tanzanie). Il est titulaire d’un Doctorat en écologie politique de l’Université de Kyoto, au Japon, d’un Master (ingénierie agricole – études sur l’aménagement du territoire et la gestion de l’eau) de l’Université agricole de Sokoine, en Tanzanie, et d’une Licence avec mention (aménagement du territoire et études environnementales) de l’Université de Dar es Salaam, en Tanzanie. Il possède plus de vingt ans d’expérience avérée dans la direction et la mise en œuvre de plusieurs programmes en Tanzanie, au Kenya, en Ouganda, au Liberia, en Suède et au Mozambique, sur le thème de la planification et la gestion durables des ressources foncières, la conservation des écosystèmes et de la biodiversité, la gestion de la faune et de la flore sauvages, le développement agricole et rural, la gestion de l’environnement, l’adaptation au changement climatique et la sécurité alimentaire, ainsi que des études d’impact sur les moyens de subsistance qui intègrent les relations entre la nature, l’humain et sa vision du monde comme base du développement communautaire durable. Il a récemment réalisé une évaluation des APAC-territoires de vie en Tanzanie.

© Stephen Nindi

© Rodion Sulyandziga

Rodion Sulyandziga a de nombreuses années d’expérience dans la promotion et la protection des droits des Peuples Autochtones en Sibérie russe, aux niveaux local et international, y compris auprès des mécanismes et organes de défense des droits humains des Nations Unies. En tant qu’autochtone Udege, il a une connaissance directe des défis auxquels sont confrontés les Peuples Autochtones de sa région. Grâce à ses activités de plaidoyer, de documentation et de recherche au niveau international et régional, Rodion est un promoteur reconnu des droits des Peuples Autochtones. Il a été coprésident du Forum international des Peuples Autochtones sur le changement climatique (2012-2016) et du Comité de coordination mondial des Peuples Autochtones de la Conférence mondiale des Nations Unies sur les Peuples Autochtones (2014). Il est titulaire d’un Doctorat en sciences sociales et est membre du Mécanisme d’experts des Nations unies sur les droits des Peuples Autochtones.

Sandeep Virmani est un environnementaliste formé en architecture. Basé à Kutch, en Inde, il a travaillé au cours des 30 dernières années avec des communautés dans tout le pays, célébrant leurs connaissances traditionnelles en matière de gestion de l’eau, de production alimentaire, de préservation des espèces animales et des semences, de construction naturelle et de conservation de la faune. Il a créé deux organisations, la Fondation Hunnarshala, qui travaille sur l’aménagement d’habitats, et Sahjeevan, qui travaille sur la gestion des écosystèmes avec les communautés autochtones. Avec d’autres collègues, Sandeep a également contribué à la création du Center for Pastoralism (Centre pour le pastoralisme) en Inde.

© Sandeep Virmani

The 2019 General Assembly, Udaipur, India (c) ICCA Consortium